TRANSPORT FERROVIAIRE TSHIUETIN

Transport ferroviaire
Tshiuetin

Tshiuetin signifie “Vent du Nord” en langue Innue. C’est aussi le nom de la première ligne de chemin de fer en Amérique du Nord à être détenue et exploitée par un groupe des Premières Nations.

C’est un sentiment de fierté qui émane des propriétaires, dont les parts sont réparties équitablement entre Innu Takuaikan Uashat mak Mani Utenam, Naskapi Nation of Kawawachikamach et la Nation Innu Matimekush Lac-John.

Depuis le 1er décembre 2005, Transport Ferroviaire Tshiuetin exploite 200 kilomètres de voie ferrée reliant Emeril, au Labrador, à Schefferville.

Éric Duguay
Responsable des relations médias
514-377-1980
e.duguay@seize03.ca

TRANSPORT FERROVIAIRE TSHIUETIN INC.
TSHIUETIN RAIL TRANSPORTATION INC.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
148, Boul. des Montagnais, Uashat (Québec) G4R 5R2 Tél : 418.960.0982 Fax : 418.960.0984

UNE NOUVELLE PLANIFICATION STRATÉGIQUE ET DES INVESTISSEMENTS MAJEURS
POUR LA PRÈMIERE LIGNE FERROVIAIRE AUTOCHTONE AU CANADA


Uashat, le 29 février 2024 – Le Conseil d’administration et la direction générale de Transport
ferroviaire Tshiuetin (Tshiuetin) se sont réunis le 21 février dernier pour lancer un important projet
de planification stratégique quinquennal.

Cette initiative vise à définir une feuille de route claire
pour atteindre les objectifs de l’organisation en tenant compte des besoins spécifiques de ses
clients, de ses employés et de l’ensemble de ses parties prenantes pour la période 2024-2029.

Outre la redéfinition de la mission, de la vision et des valeurs de l’entreprise, les administrateurs
ont examiné plusieurs thèmes clés au cœur de ses opérations, notamment la sécurité des
passagers et du personnel, la qualité du service à la clientèle, l’optimisation financière et
budgétaire ainsi que la gouvernance responsable.

Les conclusions de cette planification stratégique seront présentées ultérieurement lors de
l’assemblée générale des membres.

DES INVESTISSEMENTS MAJEURS

En marge de la planification stratégique, Tshiuetin est fière d’annoncer des investissements
majeurs dans la modernisation de sa flotte de trains. Ainsi, l’entreprise, qui vise l’amélioration
continue du service à la clientèle et de l’expérience des voyageurs, a entrepris la rénovation et la
mise à niveau de ses wagons passagers.

Les voyageurs qui utilisent les services de Tshiuetin auront
désormais droit à un confort supérieur, tout en bénéficiant du réseau Wi-Fi sur l’ensemble du
trajet. L’intercom et les écrans à bord des wagons seront également renouvelés, permettant aux
voyageurs un meilleur accès à l’information.


De plus, afin d’assurer la fiabilité et la sécurité des infrastructures ferroviaires, l’entreprise a
récemment investi dans l’acquisition de nouveaux équipements spécialisés pour l’entretien de la
voie ferrée. Cette décision s’inscrit dans une démarche de gestion responsable visant à garantir la
durabilité des infrastructures tout en réalisant d’importantes économies grâce à la réduction des
coûts d’entretien et de manutention.


Des travaux de construction d’un nouveau camp de travailleurs sont également en cours à Emeril.
Cette installation moderne comprenant 35 chambres offrira un environnement de vie mieux
adapté culturellement aux besoins des travailleurs de Tshiuetin, tout en offrant un niveau de
confort accru. La fin des travaux est prévue en mai 2024. Tshiuetin est fière d’offrir des emplois de
qualité et bien rémunérés à plus de 150 personnes en période de pointe, dont 89% sont
autochtones et où les femmes occupent des postes clés à tous les niveaux.

Ces investissements majeurs ont été rendus possibles grâce à la contribution importante de
Transport Canada et de la Banque d’infrastructure du Canada.


À propos de Transport ferroviaire Tshiuetin


Transport ferroviaire Tshiuetin est une entreprise autochtone créée en 2005 qui gère le transport
ferroviaire sur une distance de deux cent dix-sept (217) kilomètres de voie ferrée, reliant la ville
de Sept-Îles à Schefferville en passant par Emeril (Labrador). L’entreprise, qui est la première
compagnie ferroviaire en Amérique du Nord détenue et exploitée par des Autochtones, joue un
rôle essentiel dans le transport de marchandises et de passagers dans les territoires du nord-est
du Québec, étant particulièrement crucial pour les communautés éloignées n’ayant accès à
d’autres moyens de transport.

Tshiuetin offre un service ferroviaire sécurisé, fiable et de qualité,
répondant aux besoins de sa clientèle. Grâce à ses activités, Tshiuetin favorise le développement
des territoires nordiques et stimule l’essor économique des communautés qu’elle dessert, tout en
contribuant à la création d’emplois durables pour les membres de ces communautés. Le
nom Tshiuetin est en innu-aimun (langue innue) et signifie « Vent du Nord ».
Photo, de gauche à droite

rangée : Chef Réal Mckenzie, Matimekush-Lac John, Cheffe Theresa Chemaganish, Kawawachikamach et Chef Mike
Mckenzie, Uashat mak Mani-utenam.

rangée : Rodrigue Mckenzie, administrateur, Éloïse Tremblay, administratrice, Jonathan St-Onge, président, Sharon
Shecanapish, administratrice, et James Bérubé, directeur général.
Absent de la photo : James Pien, administrateur.

Source : Transport ferroviaire Tshiuetin
Renseignements et demandes d’entrevue :
Éric Duguay
Responsable des relations médias
514-377-1980
e.duguay@seize03.ca

 

Québec : le vrai train du Nord

Québec/Canada

6 avril 2015

C’est le moins connu des circuits ferroviaires du Québec. Embarquement immédiat pour 13 heures d’aventure, de Sept-Îles à Schefferville.

Québec/Canada

6 avril 2015

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Toutes les photos : Caroline Hayeur

Il se traîne à 65 km/h pendant une douzaine d’heures, mais qu’importe ! Le parcours du train Tshiuetin est si palpitant qu’il bat tous les TGV du monde. Seul lien terrestre entre Sept-Îles et Schefferville, sur la Côte-Nord, au Québec, il longe des rivières en furie, franchit ponts vertigineux et tunnels taillés dans le roc, crapahute sur des côtes et roule même sur un barrage hydroélectrique !

Son nom, chuintant comme une locomotive à vapeur, signifie « vent du nord » en langue innue. Tshiuetin (prononcez « Tchi-ou-ette-inne ») est le premier chemin de fer en Amérique du Nord qui appartient à des autochtones et est exploité par eux. En 2005, trois communautés de la Côte-Nord — Innus de Mani-Utenam et de Matimekosh–Lac-John, et Naskapis de Kawawachikamach — ont acquis pour un dollar le service passagers et un tronçon de la voie ferrée de la Quebec North Shore and Labrador (QNS&L), filiale de la Compagnie minière IOC. (Une autre compagnie ferroviaire autochtone — la Keewatin Railway Company — a été créée l’année suivante, en 2006, au Manitoba.)

Service essentiel pour le transport des passagers et des marchandises, Transport ferroviaire Tshiuetin effectue deux allers-retours par semaine, hiver comme été. Distance du trajet : 565 km, moitié au Québec, moitié au Labrador. L’entreprise emploie 71 personnes, dont 52 autochtones (bagagistes, chefs de train, conducteurs…). En plus de relier les villes de Sept-Îles et de Schefferville et les réserves voisines, le train dessert des camps de pêche, de chasse ou de trappe. Près de la voie ferrée, de petits chalets — appartenant surtout à des membres des Premières Nations — ne sont autrement accessibles que par canot. Il n’y a aucune gare sur le parcours, mais le train s’arrête à la demande : impossible donc de prévoir la durée du voyage — de 12 heures au minimum.

Inaugurée en 1954 après quatre ans de travaux titanesques, la ligne est toujours empruntée par les trains minéraliers de la QNS&L, qui char­rient du concentré de fer de Labrador City jusqu’au port de Sept-Îles. Longs de 2,5 km, ces convois comptent 240 wagons pesant chacun 90 tonnes une fois chargés. Un périple dans cette région nordique comporte évidemment des risques. Le 7 novembre 2014, un train de la QNS&L a déraillé à 20 km au nord de Sept-Îles en raison d’un éboulis rocheux. Le corps du conducteur, seul à bord, a été repêché dans la rivière Moisie, où une des locomotives et des wagons avaient plongé.

Les non-autochtones sont rares sur le Tshiuetin. Les Américains et les Européens qui se rendent dans des pourvoiries de la région préfèrent souvent l’avion (près de 10 fois plus cher). Le Tshiuetin attire cependant de rares touristes fous de train, qui, après le Transsibérien, l’Orient-Express et autres Tren de la Sierra (Pérou), découvrent, ébahis, ce train de brousse québécois. Reste que 75 % des 17 000 voyageurs de 2013 étaient autochtones. L’occasion idéale d’échanger avec eux : comme le train de Josélito Michaud (On prend toujours un train pour la vie, Radio-Canada), le Tshiuetin suscite les confidences.

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7 h – Hangar orange et train bleu

Pas un chat dans la rue Retty, à Sept-Îles, où se dresse le hangar orange servant de gare aux compagnies QNS&L et Tshiuetin. Devant l’immense stationnement trône une ancienne locomotive à vapeur. Sur le quai, le bagagiste Yvan Bellerose, 32 ans, un Métis au visage rond et souriant, charge valises, boîtes d’épicerie, cannes à pêche… « On sera 48 à bord aujourd’hui, mais on peut embarquer 320 passagers », dit-il.

Les premiers grimpent à bord des wagons bleus, ornés de dessins de saumons, de caribous, d’outardes. Les connaisseurs investissent les sièges offrant la meilleure vue, à gauche (côté ouest) en direction de Schef­ferville. À 8 h tapantes, le train s’ébranle.

8 h 40 – Nez collé sur la Moisie

Son nom est moche, mais quelle splendeur, cette rivière Moisie ! (Le terme viendrait de l’ancien français moyse : berge humide.) La voie ferrée épouse son cours sinueux sur une trentaine de kilomètres. Falaises escarpées, rapides bouillonnants, forêts touffues, la vue est spectaculaire. « Je ne m’en tanne pas ! » dit Marcel Thériault, nez et moustache collés à la vitre. Déjà en tenue de camouflage, ce Septilien possède un petit chalet au Mille 128. (Les seuls repères le long de la voie sont les points milliaires.) Chasseur aguerri, il compte rapporter un orignal, débité en morceaux, à bord du train à son retour.

Un tunnel nous plonge soudain dans le noir, puis le train émerge sur le « pont du 12 milles », jeté sur la Moisie. On quitte ensuite cette rivière pour l’un de ses principaux affluents : la Nipissis. L’hiver, les hauts murs de roc et les cascades qui la surplombent font le bonheur des maniaques d’escalade sur glace.

10 h 30 – Ronrons sous la tente

Le paysage se calme. Une petite plage de sable blond ourle un lac placide. Encouragés par le ronronnement du train, des passagers ronflent de concert. Couples et petites familles ont dressé des tentes au-dessus des sièges à l’aide de couvertures. « Y en a qui ont fêté fort en fin de semaine à Sept-Îles ! » commente en riant Langis Fortin, 29 ans, un Innu de Matimekosh, réserve imbriquée dans la ville de Schefferville. Il ferme les yeux et pique lui aussi un somme.

12 h – Escale à la voiture-restaurant

Banquettes en cuirette couleur thé au lait, tables en Arborite… la voiture-restaurant évoque un diner des années 1950. Cuisinière de métier, Claire Jérôme, une Innue de Mani-Utenam, y travaille depuis deux ans. « Les trains, on aime ça dans la famille », dit-elle en enfournant un pâté chi­nois dans le micro-ondes. « Mon mari a entretenu la voie pendant 30 ans, mon frère est chef de train, un de mes fils mécanicien et l’autre conducteur ! » Les affamés défilent devant les spaghettis, salades croquantes et autres plats appétissants.

La ruée du midi passée, Claire Jérôme retourne à son livre : un récit sur les pensionnats autochtones. Dehors, des bouleaux jaunes éclairent les sapins sombres. Au détour d’une courbe douce, les rochers millénaires se teintent de rose et d’ocre, les eaux de cuivre et de bronze. D’étranges arbustes écarlates embrasent le sol sablonneux et le lichen vert amande. Et sur les flancs d’une montagne pelée, des rocs blancs suspendent leur course comme d’énormes dés lancés par un géant.

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La voie ferrée épouse le cours de la rivière Moisie sur une trentaine de kilomètres. Le train dessert entre autres des camps de pêche, de chasse ou de trappe et s’arrête à la demande.

14 h – Pas le temps de freiner

Des centaines de squelettes d’épinettes calcinées surgissent au bord de la rivière, rappelant les incendies qui ont ravagé la région ces dernières années. On jurerait qu’il n’y a pas âme qui vive dans ce décor désolé. Or, d’innombrables bêtes sauvages s’ébattent ici… quand elles ne finissent pas sous les roues du train. « Des orignaux, des loups, des renards, on en frappe en masse ! » dit James Bérubé, un Naskapi de 38 ans. Conducteur depuis 2008, il est originaire de la réserve de Kawawachikamach, à 15 km de Schefferville.

« L’hiver, les animaux préfèrent marcher sur la voie déneigée plutôt que dans la poudreuse : on klaxonne, mais ils ne se tassent pas et on n’a pas le temps de freiner. »

Quant aux castors, ils se servent des ponceaux pour construire leurs barrages. « C’est dangereux, parce que ça peut inonder la voie, dit le bagagiste Yvan Bellerose.

15 h – Les jeunes émergent

Le train pousse des grincements aigus. Des gamins font la course dans l’allée centrale. Langis Fortin et ses amis émergent du sommeil. Comme la plupart des passagers, Andréa et David ont profité de leur fin de semaine à Sept-Îles pour faire des provisions de nourriture, de couches pour bébé, de vêtements… « On a fait des économies : tout coûte une fortune à Schefferville », dit Andréa.

Le Tshiuetin s’immobilise sur une voie d’évitement pour laisser passer un interminable convoi de la QNS&L qui descend vers Sept-Îles, ses wagons-tombereaux remplis de fer. Langis Fortin grimace. Avec le soutien du Wapikoni Mobile (studio ambulant de création audiovisuelle et musicale pour les jeunes autochtones), il a tourné en 2009 un court métrage sur les déchirements des Innus de Matimekosh à l’endroit des compagnies minières : Kushtakuan (danger).

16 h – Au cinéma dans le wagon rouge

Avec ses sièges bringuebalants en velours rouge élimé, sa moquette râpée et son odeur de renfermé, le wagon de queue — qui sera remisé cette année — ressemble à un vieux cinéma. Trois passagers s’y sont d’ailleurs isolés pour regarder des films sur leur ordinateur portable, insensibles au manque de confort et au paysage. Sur la plateforme arrière, des fumeurs rebelles sont aux premières loges. Comme devant un écran panoramique, ils se gorgent de forêts et de cours d’eau tout en savourant leurs cigarettes, pourtant interdites. Des balbuzards zèbrent le ciel et rejoignent leurs nids, bâtis sur d’anciens poteaux électriques.

17 h – Changement de garde au Labrador

Emeril Junction, Labrador, marque le début de la voie ferrée appartenant à Transport ferroviaire Tshiuetin, un tronçon de 215 km jusqu’à Schefferville. C’est ici que le chauffeur et le chef de train autochtones relaient leurs collègues de la QNS&L. Calé dans son siège de conducteur, mains sur les manettes, yeux balayant les rails et l’écran de contrôle, James Bérubé semble aussi relax que devant un jeu vidéo. « Y a des gens qui pensent qu’on n’a pas grand-chose à faire, mais nos réflexes sont là ! » lance ce grand gaillard aux yeux en amande. « On connaît la voie et les 400 règlements de Transports Canada par cœur. »

18 h – Que nous sommes lents !

Assis à côté de James Bérubé, le chef de train Tommy Vollant braque son regard sur la voie, les signaux, les aiguillages… « C’est la meilleure job de ma vie : je suis payé pour voyager ! » dit cet Innu de 45 ans, qui a été menuisier, policier, journaliste et membre du conseil de bande. Entre autres tâches, le chef de train assiste le conducteur et s’assure qu’il respecte la vitesse. « On est limités à 65 km/h, dit Tommy Vollant. QNS&L, ça veut dire : Que Nous Sommes Lents ! »

Une lenteur qui lui laisse le temps de voir les arbres rapetisser à l’approche de la taïga, le soleil se coucher sur les lacs miroirs, les aurores boréales éblouir la nuit…

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À la barre du train, James Bérubé (ci-dessus), un Naskapi, semble aussi relax que devant un jeu vidéo.

Mais trêve de contemplation : le train s’arrête dans un grand bruit de pet soufflé. Nous sommes à Esker, l’un des deux camps-dortoirs de cheminots de la compagnie Tshiuetin, à mi-chemin d’Emeril Junction et de Schefferville. Cigarette au bec, Tommy Vollant descend pour « marcher le train » : en faire le tour pour vérifier que rien ne fait défaut. « Tout est beau ! » Deux coups de sifflet — que j’ai le privilège d’actionner ! — et on repart.

20 h – Rouler sur un barrage

Ralentissement obligatoire pour franchir le barrage Menihek (« sentier difficile », en innu). James Bérubé s’engage à fleur d’eau sur l’étroit pont ferroviaire, éclairé par les phares géants de la locomotive. À gauche : un immense lac-réservoir. À droite, le vide et les puissants remous expulsés par les vannes. Le débit est si fort qu’on jurerait que la locomotive va être emportée ! Sensations fortes garanties, surtout depuis la cabine du conducteur. Le train se faufile ensuite dans la nuit. Dans les wagons, les néons aveuglants nous privent des derniers paysages que nous découvrirons au retour, dans la lumière du petit jour.

21 h 30 – Schefferville, tout le monde descend !

Un grand ciel criblé d’étoiles accueille les voyageurs ankylosés par 13 heures et demie de trajet. La minuscule gare de Schefferville semble le bout du bout du monde. Et pour le retour ? On a le choix : repartir par le même train dès le lendemain matin ou attendre son retour, dans cinq jours…

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TSHIUETIN PRATIQUE

Tarif
175 $ aller-retour par personne

Départ de Sept-Îles
Les lundis et jeudis à 8 h

Départ de Schefferville
Les mardis et vendredis à 8 h

« Chaque été, depuis 3 ans, je prends ce train pour aller en excursion de canot-camping dans le Nord. Les paysages sont magnifiques et me font reprendre le train à chaque année. Ça vaut le détour de découvrir ce vaste et magnifique territoire! »

Pier-Luc Morissette

Pier-Luc MorissetteQuébec

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