Villes et Municipalite Sainte-Rita

Le sentier national

Le Sentier national au Bas-Saint-Laurent s’étend de la région de Trois-Pistoles jusqu’à la région du Témiscouata, traversant 10 municipalités différentes. Le parcours se divise en 12 tronçons ayant chacun entre 8 et 15 km totalisant 144 km de sentier pédestre.

Sainte-Rita se trouve environ au centre du Sentier national au Bas-Saint-Laurent. Du chemin des Sept lacs, on retrouve un des stationnements du Sentier national qui nous donne accès à 2 tronçons. Le tronçon des Sept Lacs au nord d’une longueur de 11,3 km et le tronçon Les Érables au sud d’une longueur de 14,2 km.

Cliquez ici pour obtenir plus d'informations

Domaine du Refuge Basque

Le site de villégiature Domaine du Refuge Basque vous accueille tout au long de l’année.

Facilement accessible par la route 295, il est situé aux abords du Lac St-Jean, le deuxième plus important plan d’eau de la MRC des Basques avec ses 5 kilomètres d’eau pure.

Principalement axé sur la villégiature en chalets privés, les visiteurs du Domaine pourront toutefois profiter de ce site exceptionnel pour y pratiquer leur sport favori.

Cliquez ici pour obtenir plus d'informations

Le sentier ornithologique « Le bec errant »

Le lac St-Jean, avec ses aulnaies, ses marais et ses îles constitue un milieu très riche pour la faune ailée. Le relief de ses rives a donné naissance à une forêt diversifiée.

Le sentier, d’une longueur de 3,6 km, côtoie deux écosystèmes formés des milieux humides et forestiers.

Cliquez ici pour obtenir plus d'informations

Exposition "Sainte Rita: des abeilles aux roses"

Cette exposition permanente est présentée dans la sacristie de notre église. Les visiteurs peuvent s’y rendre du mercredi au dimanche, de 13h à 17h, de la fête de Sainte Rita (22 mai) à la fête du Travail. L’entrée est gratuite et la visite peut être guidée ou non.

Vous y découvrez la vie de cette femme, Margherita Lotti dite Rita de Cascia, qui vécut au moyen âge et qui inspire encore, plus de 500 ans après sa mort, des millions de personnes dans le monde. Une femme surmontant les épreuves avec une persévérance infaillible, une histoire hors du commun.

Cliquez ici pour obtenir plus d'informations

Présentation

Population 313 habitants
Superficie 128.65 km*km
Densite 2.43 habitants/km*km
Latitude 47.95 °
Longitude -68.91 °

Plus d'informations

Historique de la paroisse de Sainte-Rita

D’aussi loin que l’on retrouve des informations sur notre paroisse, l’activité commence avec les débuts de la Nouvelle-France. Par ses nombreux lacs et rivières, les autorités gouvernementales cherchaient à établir des liens plus rapides avec la France via l’Acadie. Du fleuve Saint-Laurent au fleuve Saint-Jean, il existait deux voies navigables avec « portages » utilisés régulièrement1.

Ces deux voies d’eau encadrent littéralement le Canton Raudot, siège de la paroisse de Sainte-Rita, comté de Rivière-du-Loup. (On peut ici supposer que des vestiges se retrouvent enfouis tout au long de ces voies navigables où les portages étaient nécessaires entre les cours d’eau… recherches archéologiques intéressantes n’est-ce pas?)

Depuis son ouverture officielle à la colonisation en 1859, le Canton Raudot (en mémoire de Jacques, père et son fils Denis Raudot, intendants de la Nouvelle-France entre 1705 et 1711), présente des signes de développement concrets dès 1874 par la réalisation des premiers abattis. Suivra l’établissement du premier colon en 1880 : Monsieur Eugène Dionne. En 1899, on y retrouve neuf familles résidentes. Bientôt, d’autres les suivent et on voit apparaître le premier moulin à scie dès 1900 (Monsieur Joseph Beaulieu), un bureau de postes vers 1920, la Chapelle-École en 1924, une forge en 1930 (Monsieur Gabelus Lévesque), l’église actuelle et une beurrerie en 1937, une cordonnerie en 1936 (Monsieur Conrad Gauvin), un atelier de menuiserie en 1938 (Monsieur Joseph Pelletier), un magasin coopératif en 1942 et bien d’autres. Malheureusement, la plupart de ces commerces ont été détruits par le feu, démolis ou ont changé de vocation.

Depuis son ouverture à la colonisation, la terre ritoise, porteuse de grandes richesses naturelles, permet à ses habitants de bien gagner leur vie. Des premiers abattis aux terres cultivables, des terres de roches aux terres reboisées, ils savent en tirer la meilleure partie. Aujourd’hui les principales activités sont axées sur l’acériculture, l’agriculture, la sylviculture, la chasse, la pêche et le tourisme. Le Festival de l’Érable est une activité annuelle qui attire de plus en plus de gens.

Il ne faut plus s’étonner que le choix d’une sainte ait été très inspiré pour notre paroisse. Patronne des causes perdues et désespérées, Sainte Rita2, par sa vie particulièrement difficile, a su redonner courage et persévérance à ceux et celles qui l’invoquaient dans les moments pénibles. Il est important de souligner que des événements marquants ont laissé des cicatrices profondes telles que la grippe espagnole de 1917-1918 avec cinq victimes locales; les trois feux majeurs qui ont détruits des maisons, des étables, des animaux et de nombreux hectares de forêt en 1922, 1924 et 1935; des accidents et feux tragiques qui ont décimé des familles.

C’est le 15 mars 1924 que Monseigneur Joseph-Romuald Léonard, évêque du diocèse de Rimouski la nommait officiellement par la désignation du décret canonique. Du même coup, on délaisse le terme Labyrinthe que l’on utilisait souvent pour parler de cette nouvelle « mission » accessible par des sentiers très sinueux et, on mit de côté le nom de mission de Sainte-Philomène de Raudot, nom utilisé dans diverses correspondances dont une en février 19233.

La population actuelle de 350 habitants se voit augmenter de quelques « jeunes retraités » qui reviennent dans leur paroisse natale. La recherche d’un milieu naturel sain, avec des paysages magnifiques, ses trentaines de lacs et de cours d’eau reflètent bien la nouvelle tendance d’aujourd’hui : vivre en harmonie avec la nature et en paix avec son milieu!

D’où la devise des armoiries adoptée en 1988 : « Terre de richesse et d’accueil ».

La constitution officielle de la municipalité par le gouvernement se déroula le 1er janvier 1948. La municipalité fêtait donc son soixantième anniversaire en 2008.

Histoire de la patronne : Sainte Rita

Antonio Mancini et son épouse Amata Ferri, sont les heureux parents de MARGUERITA, née en 1381, à Roccaporena, province d’Ombrie en Italie. On peut dire que leurs prières ont été exaucées car Mme Amata a déjà une soixantaine d’années à la naissance de ce bébé, leur fille unique.

Les Mancini travaillent dur pour subvenir aux besoins quotidiens de la petite famille. Un jour, alors qu’ils peinent aux champs, ils entendent des cris provenant de l’endroit où ils avaient déposé le berceau du bébé à l’ombre d’un grand arbre. C’est une autre ouvrière qui, passant par là, remarque que le bébé est entouré d’abeilles! Elles voltigent autour du berceau et entrent même dans la bouche de Rita sans lui faire aucun mal. C’est un premier miracle. (Plus tard, un essaim d’abeilles suivra Rita jusqu’à son entrée au Couvent).

À un très jeune âge, Rita supplia ses parents de lui permettre d’entrer au couvent; au lieu d’accepter, ceux-ci arrangèrent un mariage pour elle. En effet, avancés en âge, ils veulent le bonheur de leur fille et trouvent pour elle un mari, un jeune homme de la région.

Pour obéir à ses parents, Rita accepte. Elle devint une bonne épouse et mère mais son mari la maltraitait souvent dans ses moments de colère. Ses enfants, deux garçons, furent malheureusement influencés par la mauvaise conduite de leur père. Rita essayait tout de même de remplir fidèlement ses devoirs familiaux et de prier souvent.

Grâce ses prières, son mari finit par se repentir et changea de vie. Mais ses anciens compagnons de rixe, constatant cette transformation, décident de l’éliminer craignant d’être dénoncés pour leurs nombreux méfaits. Peu de temps après ce meurtre, les deux fils souhaitent venger leur père. Par des prières incessantes, Rita demanda à Dieu qu’Il intervienne avant que ses fils ne commettent l’irréparable. En un an, ils tombent gravement malade, chacun leur tour et décèdent, dans la vingtaine.

Rita se retrouve seule au monde. Son désir d’entrée au couvent refait surface mais, en raison de son âge - elle est à la fin trentaine - on la refuse partout. Elle se confie à Dieu et par ses prières elle finit par être acceptée par les sœurs Augustines. Son entrée se fait de nuit, alors que les immenses portes sont verrouillées et cadenassées. C’est au matin que les sœurs découvrent la présence de Rita. Leur étonnement fait place à un accueil particulier. En effet, seule une intervention divine pouvait réaliser un tel exploit! Malgré cela, sa vie n’a pas été de tout repos au couvent. On veut la mettre à l’épreuve et connaître son niveau d’obéissance. La supérieure lui demande d’arroser quotidiennement une vieille branche de vigne, toute séchée. Les autres, jeunes religieuses, commencent à se moquer de « cette vieille » sœur Rita en la voyant régulièrement arroser cette branche morte. Après quelques mois de ce rituel, elles sont stupéfaites de constater que la branche reverdit et donnera des fruits à la saison. Cette vigne est toujours productive malgré les années.

Sœur Rita avait une grande dévotion pour la Passion du Christ. Un jour, elle dit : « Je Vous en prie, laissez-moi souffrir comme Vous, divin sauveur. » Pendant une extase, une des épines du crucifix devant lequel elle priait la frappa au front. Elle laissa une blessure profonde qui ne guérit jamais et qui la fit souffrir jusqu’à sa mort, le 22 mai 1457, à l’âge de 76 ans. À cet instant, une lumière merveilleuse inonda sa cellule, une odeur de rose se répandit dans le couvent et les cloches se sont mises à sonner toutes seules.

Elle fut proclamée Bienheureuse en 1737 et canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII. Aujourd’hui, la dévotion pour notre patronne est universelle et ses grâces sont innombrables. On retrouve de nombreux ouvrages publiés régulièrement et plus de 1500 sites internet. Elle est invoquée surtout dans les cas désespérés. Son corps, miraculeusement conservé, repose dans son Sanctuaire de Cascia, en Italie.

1.Le premier passage partait du fleuve St-Laurent à la rivière Trois-Pistoles jusqu’au Sept-Lacs et la rivière Ashberish jusqu’au lac Témiscouata pour arriver au fleuve Saint-Jean.

2.Pour le second passage, du fleuve Saint-Laurent à la rivière Bouabouscache jusqu’au lac Saint-Jean puis à la rivière et le lac des Aigles, la rivière Touladi, le lac Témiscouata et le fleuve Saint-Jean.

3.Lettre de M. Pierre Lafrance au sous-ministre au Département des Terres et Forêts, M. Elz. Mivile Dechêne.

4.Nive VOISINE, La revue du Bas St-Laurent, décembre 1976 et Adrien CARON, Les routes du Haut Saint-Jean entre le Canada et l’Acadie, 1968, p.15.

Les textes contenus dans cette section sont une gracieuseté de Madame Sylvie Michaud. La municipalité tient à remercier Madame Michaud pour sa précieuse collaboration.