CASCADES DE GLACE MIXTE

Vous trouverez dans ce qui suit une mise à jour du Guide des cascades de glace et voies mixtes du Québec que j’ai conçu en collaboration avec Bernard Gagnon et qui a été publié aux éditions la Randonnée en décembre 2004. Cette mise à jour, la cinquième, est basée sur les infos et les commentaires qui me sont parvenus depuis la parution du Guide : nouvelles voies, sites fermés, cotations inadéquates, descriptions inadéquates, faits à corriger, etc. Plusieurs infos ont aussi été colligées à partir des sites Internet suivant :  http://www.escaladequebec.com/  http://www.grimpesurglace.com/  http://neice.com/  http://collineboisee.blogspot.com/

 

Si vous utilisez le Guide, si vous utilisez cette mise à jour et que vous voulez m’encourager en me faisant savoir que vous l’appréciez, si vous avez des commentaires ou si vous avez de nouvelles voies à faire connaître, vous pouvez me contacter en écrivant à glaceroc@hotmail.com.

 

Une mise à jour de ce document sera réalisée et elle ne pourra être plus exhaustive que les infos qui me parviendront. Dans les descriptions qui suivent, les numéros de page indiqués entre parenthèses font référence aux pages du Guide où les informations se seraient trouvées si je les avais eues au moment de la publication.

 

Quand vous grimpez, n’oubliez surtout pas. Stationner dans les entrées de maison ou de cabane à sucre, bloquer les sentiers de motoneige ou de VTT avec votre voiture, crier à tue-tête, amener un grand groupe sur un petit site, couper à travers les propriétés privées, marcher dans une érablière en brisant des tubes et faire des feux sont autant de moyens que vous pouvez employer pour faire fermer des sites d’escalade. Pensez « Sans trace »… même quand vous êtes sur les lieux. Bonne grimpe. J’attends de vos nouvelles.

 

Stéphane Lapierre glaceroc@hotmail.com

 

Petite-Rivière-Saint-François

 

– (p.274) Petite correction à propos de la localisation des voies de ce secteur et deux ajouts aux voies décrites dans le Guide. Mémère Bouchard 45 m II, 4 PA : Gaétan Castilloux et Jean-Claude Néolet, 02/1996, 2004 Approche Au km 4.2. La cascade Joseph-Arthur (qui est plus près de 50 m que de 60 m de hauteur) est un peu plus à droite. La voie Après avoir traversé le fossé du chemin de fer, la cascade présente deux ressauts verticaux séparés par une section inclinée. Glace mince au départ qui s'épaissit dans la deuxième portion de la voie. Une très belle voie dans un endroit magnifique

 

Au km 5.0, au pied de la voie ferrée, il y a ces 2 voies qui partent sur cette paroi dynamitée. Fais-moi peur 20m II, M6 PM : Patrice Beaudet et François Lareau, 20/03/2008 La voie Dix mètres à gauche de Fais-moi plaisir, grimper ce beau mélange de roche surplombante et d’amas de glace pour ensuite sortir sur la pente enneigée. Relais sur l’arbre 5 m à droite. Fais-moi plaisir 20m II, 4+ PA : Patrice Beaudet et François Lareau, 20/03/2008 La voie Dix mètres à droite de Fais-moi peur, grimper la colonne verticale pour ensuite sortir sur la pente enneigée. Relais sur l’arbre 5 m à gauche

 

Saint-Joseph-de-la-Rive (p.275) Chute Edmour 120 m II, 2+ PA : Inconnue

 

Accès: Depuis le stationnement au bout du chemin de l'Anse, suivre le chemin de fer vers l'ouest. Marcher 15 minutes. Être attentif sur la droite pour ne pas passer tout droit. La voie Le départ de la voie se fait au pied d'une cassure. Chaque année elle se forme, pour offrir une voie facile, longue et parfaite pour l'initiation. Descente En rappel sur les arbres. Parc des Grands-Jardins - Mont du Gros Bras – Face sud (p.277)

 

Welcome Soleil 60 m III, 3+ à 4 PA : Patrice Beaudet et Marc Paquet, 15/01/2009

 

« Par un beau matin frais (-36°C), nous avons aperçu de la route 381, une cascade, non répertoriée dans le Guide, sur le flanc sud de l’éperon sud-ouest du mont du Gros Bras. Considérant le froid sec et bleu, une longue approche s’est imposée en guise de réchauffement. » Accès Du stationnement au Pied des Monts, nous avons suivi vers l’ouest un sentier de raquette déjà tapé qui remonte la vallée du Gros Ruisseau. Après 1h nous étions en face de la cascade. Nous avons dû travailler 2h½ additionnelles pour atteindre celle-ci dans des conditions difficiles. La voie D’une largeur de 30 m à sa base, cette cascade présente plusieurs ressauts verticaux pour les premiers 30 m et termine dans un large couloir en grade 3.

 

Welcome Soleil et le mont du Gros Bras. 

Comme dans tous les autres parcs nationaux du Québec, l’escalade a été interdite pendant près de deux dans les limites du Parc national des GrandsJardins, au milieu des années 2000. Suite à des démarches de la FQME et de sa Commission des sites, la pratique de l’escalade dans le parc est de nouveau autorisée sans qu’il soit nécessaire d’obtenir une permission particulière dans la plupart des secteurs.

 

Parc des Grands-Jardins - Mont du Gros Bras – Paroi principale (p.279)

 

L’Arête 200 m III, M4 (?) PA : Youri Del Rio et Pierre Raymond, mars 2012 « Il est midi. C'est après le rappel que nous viens l'idée du plan C: gagner le fil de l'arête en se décalant encore plus à gauche. Après un peu d'exploration, Yuri trouve une façon de nous amener au départ proprement dit de L'Arête. GO! Il faut y aller si on ne veut pas passer la nuit en paroi. Bien que la grimpe sur l'arête comme telle semble moins technique, on n’a pas d'idée de la longueur. Après quatre longueurs en mixte faciles et un peu de simulclimbing, on est au top vers 18h00 et ben contents mais un peu anxieux à l'idée d'avoir à rappeler à la noirceur en terrain inconnu. Du coup, il nous est apparu plus simple de rappeler sur la gauche de l'arête pour éventuellement gagner le drainage de Ti cul et de là regagner la base, que de rappeler dans la voie. Les rappels se sont bien enchaînés et vers 21h00, on rentrait au parking. Ce n'était pas la voie du siècle mais c'était quand même beau et c'était le fun d'avoir une perspective différente de ce côté de la montagne. »

 

Campanule 200 m IV, M6+ PA : Andrew Burr, Louis-Julien Roy et Roger Strong,

 

En deux jours en 2004 Le 27 janvier 2011, Yannick Girard, Frédéric Maltais et François Bédard sont allés faire ce qui semble être la seconde ascension (et la première en une journée) de Campanule, sur le Mont Gros Bras. Voici ce que Yannick avait à raconter. « Il s’agit d’une ligne évidente que j’avais suggérée à Louis Julien qui cherchait à occuper ses copains quelques jours avant le Festiglace. Ils l’ont grimpé en 2 jours en fixant les 2,5 premières longueurs la première journée. La voie s’appelait alors : All Expends Paid (M7+), mais comme cette voie a toujours été connue comme étant Campanule l’été, il était difficile de justifier un changement de nom.

 

C’est pour cette raison que nous la retrouvons sous Campanule dans le topo de Glace. Je n’ai jamais été amer d’avoir laissé passer une des dernières belles lignes hivernales de la montagne, j’ai même été plutôt impressionné par la difficulté suggérée de M7+. Tellement impressionné que j’ai attendu longtemps avant de la tenter. Finalement, j’ai perdu bien des années! C’est ne pas du tout la voie la plus difficile de la montagne. Je dirais M6 mais je vais être gentleman pour les boys à M6+. Ça se protège mieux que toutes les autres voies de ce niveau sur le mur. Mais surtout c’est beau en jériboire ! »

 

Variante de départ d'All Fine 40 m, M5 PA : Benoît Dubois et Pierre Raymond, 11/01/2012

 

« J'ai grimpé All Fine jusqu'à la base du mur de Valérie Rêverie via une variation du départ sur la droite, hier le 11 janvier avec Benoît Dubois. On a rappelé juste avant la noirceur, pu capable d'endurer le frette. La grimpe était superbe, typique du Gros Bras en hiver: mental quoi! » « La journée avait bien commencé par un soleil radieux, nous réchauffant par un beau matin à -27 degrés à St-Urbain (probablement -30 ici, un peu plus haut). Avec le "facteur soleil" et non pas le "facteur vent", on ressentait -15... Mais dès que nous avons sombré, les pantalons de polar, les semelles chauffantes et la doudoune n'étaient plus suffisants. 5 mètres après le 1er relais, Pierre a eu une pas pire onglée.

 

À mon tour, j'en ai eu 2 petites coup sur coup au départ, puis une autre aux pieds une fois rendu au relais... Malgré tout, c'était une belle journée de fête pareil pour moi! Un bon partner et un bon moral, c'est la moitié de la vie! La variante de départ est environ M5. De bons appuis de dos au départ dans la cheminée puis la sortie se resserre pour passer par-dessus un bloc coincé. Ça évite la traverse qui nous apparaissait non protégeable. En général dans la voie, il n'y avait pas vraiment de glace. Un peu de mousse dans le fond des craques. Souvent juste assez pour se crinquer mais aussi assez peu pour bien arrondir les bouts de lame. Comme d'habitude quoi! »

 

Super directe 200 m IV, M6/7, A2 PA : Yannick Girard, Mathieu Leblanc et Louis Rousseau, 08/12/2013 « Je suis passé devant la montagne samedi avec Mathieu et nous avons imaginé une belle ligne un peu tordu. Il y avait un gros surplomb à traverser après une longueur commune avec la Directe des toits, s'était donc la Super directe. Ce bout-là avait l'air assez rigolo mais c'est plus la suite qui nous inquiétait car il avait des ressauts verticaux qui se terminaient rondement. Des grosses fesses pas de prises. Du moins ça avait l'air de ça de loin. Je n'étais vraiment pas certain d'avoir le goût de me retrouver là, à plat ventre pas de pros avec 4 extrémités en métal. J'aime les dalles mais l'hiver c'est plus compliqué. Finalement le lendemain, d'une autre galaxie, capitaine flamme Rousseau c'est joint à nous pour notre séance d'alpi hivernal en grosse avec les mayoches et les crampons.

 

Ça bien débuté mais dans la deuxième longueur, j'ai perdu le rythme lorsque j'ai réalisé que je n’avais pas ce qu'il fallait pour protéger la traverse. Avec des mouvements sévères et pas de pied du tout, j'ai fait de mon mieux mais fini par jouer à Gaston Rébufat en tirant sur 3 pros limites. Dommage, nous étions si près d'atteindre un nouveau niveau de difficulté sur la montagne. Gelés dans l'ombre, sur un relais suspendu nous avons tranquillement trouvé la motivation de poursuivre ce plan douteux. Après avoir quitté des yeux les boys au relais, je me suis retrouvé seul devants les grosse fesses entrecoupées de sections raides. Surprise. Elles étaient pleine de trous comme sur le Dôme, voire plus. Incroyable. Dans les sections verticales, j'avais l'impression de grimper dans un vieux jeu de battleship. On a eu du gros fun jusqu'à ce que le noir pogne. Là, on a mis en place une douteuse stratégie de running belay qui nous donné quelques frousses. Au sommet, trois zombies déambulait tranquillement tout souriant chacun au bout sa petite corde. Vraiment super le fun. Départ commun avec Directe des toits pour la première longueur, ensuite le gros surplomb à gauche et poursuive en serpentant jusqu'au sommet. Je ne sais pas encore comment dur mais c’est pas mal comme les autres voies dures de la montagne. »

 

Le Grand polatouche 250 m IV, M6+, 5.9 PA : Yannick Girard et Frédéric Maltais, 12/2009 « Nom de la voie en l'honneur d'un écureuil volant rencontré au 2e pitch !»

 

Métal hurlant 250 IV, M6+ PA : Yannick Girard et Jean-Pierre Ouellet, 12/2011

« Mise à jour du topo de la face nord du Gros Bras avec la nouvelle variation au-dessus du toit de Simulateur cardiaque. Guest of the day: Jean Pierre "Peewee" Ouellet. À vrai dire, c'est un retour aux sources puisque c'est avec lui que j'ai grimpé la ligne de 2002 sur le même mur. Comme les 3 autres lignes, les conditions étaient full on + spindrift. On aime ! »

 

Pin ton piton mon loup 250 IV, M6, A0 PA : Philippe Eynaudi et Mathieu Leblanc, 23/02/2012 « Gravir la première longueur de La Face Nord puis faire un relais à la base du dièdre évident avec des petits toits qui part vers la gauche. Attention à ne pas faire ce relais trop bas parce qu'il y a un peu de roches lousses dans le 2e pitch. Grimper le système de dièdres jusqu'au 3/4 puis passer par une fissure allant tout droit avec un petit arbre, ensuite faire un pas à gauche vers une section plus facile dans un autre dièdre allant vers la droite. Faire un relais lorsque la drague devient trop chiante.

Poursuivre dans ce nouveau dièdre sur quelques mètres et cramper à gauche par différents systèmes de fissures minces pour embarquer sur le mur qui fait face à l'est du Gros Bras. Escalade technique et délicate jusqu'à un piton d'où on a fait un pendule vers la gauche pour aller rejoindre une mince coulée de glace. Il est peut-être possible de libérer cette traverse avec moins de neige et une meilleure visibilité. Suivre la ligne de glace jusqu'à un bloc un peu surplombant. Relais. Continuer sur la droite du relais par une fissure allant droit devant sur quelques mètres jusqu'au système de rampe classe 3.

Poursuivre tout droit jusqu'au pied du grand mur avec une cheminé/off width/crack en plein centre et une rampe allant vers la droite. Relais. Comme le jour se faisait tard, nous avons emprunté la rampe en pensant que ce serait plus facile et rapide que l'option directe du système de fissures, mais c'est pas si facile que ça en à l'air. C'est une bonne longueur de dièdre rampant qui mène à une coulée de glace sur 6 ou 7 mètres. Faire un relais sous le gros bloc ou continuer par le trou à gauche. Plutôt facile de là jusqu'au sommet. » Dimanche le 11 mars 2012 au matin. Au bout du fil, le journaliste du Journal de Québec se présente. Ma première pensée est pour Puits sans fond, la toune des Vulgaires Machins à la gloire de ce torchon.

 

Quand le journaliste me raconte que Philippe Eynaudi a trouvé la mort dans un accident d’escalade la veille dans Charlevoix, mes pensées se tournent vers son compagnon de cordée. Puis vers ses parents. Vers ceux qui l’aimaient. Ceux qu’il laisse derrière. Le journaliste voudrait des détails. Je n’en ai aucun. Un peu plus tard, j’apprends que Philippe a perdu la vie dans la Pomme d’or. Une chute dans la longueur clé. Juste au-dessus de la rampe. À l’endroit même où j’ai fait une chute de 15 m il y a 25 ans. J’ai été plus chanceux que lui. Comme toutes les fois avant et depuis, le fil qui me tenait à la vie a stoppé ma chute avant que je ne me fracasse sur le sol. Ma chute dans la Pomme d’or est une anecdote. Celle de Philippe, une tragédie. La vie ne tient qu’à un fil

 

Perdus dans l’hiver 250 m IV, M6- PA : Yannick Girard et Frédéric Maltais, 2010

 

« Dans une face nord près de chez vous! Les conditions changeantes de début de saison sont toujours favorables à la formation d’une couche de verglas/neige dans les Grands Jardins.

Phénomène très éphémère et sensible il est préférable d’en profiter sur les faces à l’abri du soleil comme la face nord du Gros Bras. Juste pour faire certain qu’on se comprenne, cette couche de plâtre n’a aucune utilisée pour supporter les piolets et crampons. Son rôle c’est de masquer toutes les prises et de rendre les fissures glissantes au point d’être incapable de travailler sans les piolets. Une invitation à saisir avant l’arrivée du grand soleil d’hiver en janvier. »

 

Parc des Grands-Jardins – Mont du Lac-des-Cygnes (p.292) Accès On peut apercevoir ce site depuis la route 381, sur la face sud-ouest du mont du Lac-des-Cygnes. On peut se stationner dans les entrées des chemins forestiers. Un premier chemin forestier (à droite) est suivi d’un autre (à gauche). Marcher dans la direction intuitive des voies de glace. Il faut compter près de 2 heures d’approche en raquette. L’approche est assez difficile et il faut être motivé. Le retour est plus court, ça descend ! Le site est vraiment beau. Il compte beaucoup de possibilités partout autour des voies décrites ci-dessous. De plus, durant l’approche, on croise sur la gauche un grand mur de rocher imposant. Surprenant qu’il ne soit pas connu, car il est beau et gros ! C’est un secteur où il y a probablement énormément de potentiel pour l’escalade de rocher. Les voies sont décrites de gauche à droite.

 

Le Soubresaut 150 m III, 3+ à 4+ PA : Jean-Nicolas Guay et Jean-François Poitras, 02/2005 Approche Dans la première section, à gauche du mur. La voie Une petite vallée en diagonale vers la gauche qui compte plusieurs petites sections verticales.

La Vis perdue 130 m III, 4+ PA : Jean-Nicolas Guay et Jean-François Poitras, 13/02/2005 Approche Environ 40 mètres à droite du Soubresaut. La voie Une première section assez raide d’une vingtaine de mètres (une jolie chandelle très délicate et pas évidente à protéger dans sa première portion) suivie d’une vire de neige. De là, un autre petit mur raide (à gauche) suivi de glace à 50° mène à la dernière section. Belle ambiance avec beaucoup de rocher autour.

 

 

Secteur de l'orignal 60 m III, 3 à 4 PA : Jean-Nicolas Guay et Jean-François Poitras, 13/02/2005

Approche Environ 250m plus à droite que La Vis perdue. Un large secteur qui offre plusieurs possibilités.

 

Chevrotine 25 m II, 4+ PA : Jean-Nicolas Guay et Jean-François Poitras, 13/02/2005

 

Approche Dernière voie évidente à la droite du Secteur de l’Orignal. Plusieurs autres cascades se cachent dans les alentours !

 

Parc des Grands-Jardins – Mont de l’Ours (p.292) La Fille de joie 120 m II, M4 PA :

un peu tout le monde, vers la fin des années 1990 Accès La ligne se situe à gauche de la Coulée Ricard et à droite du secteur de la Directe (voie de rocher). La voie Deux beaux crux dans chaque longueur. En prime on top la montagne et on a une vue superbe sur les environs. Cette voie semble déjà être une classique. Elle est au soleil presque toute la journée!

 

Au moins deux autres voies mixtes ont été gravies sur la face sud du mont de l’Ours. Jean-Claude Maurice écrivait en 2007 : « La voie que l'on a faite (…) suivait grosso modo le petit dièdre juste à droite de l'arête formée par la droite du mur marqué par la ligue bleue (à gauche du couloir). Le lendemain on a fait une voie de mixte dans le mur de droite. » La première voie correspond probablement à la voie de rocher l’Arête Sud (5.6).

 

La Coulée Ricard prolongée 150 m II, 3+, M4+ PR : Remi Maupetit et Cie., 12/2011 Jolie voie, le mixte supérieur est intéressant. On n'a pas trouvé de traces de passage, mais vu la logique de la ligne, elle a déjà dû être parcourue. Le bas est en bonne glace abondante. Les longueurs du dessus doivent perdre de l'intérêt par bon enneigement. L1 (50 m, 3+) La Coulée Ricard elle-même, glace abondante. Relais sur le bloc coincé dans l'étranglement. L2 (35 m, M3) Franchir le bloc et le dièdre qui fait suite, puis remonter dans la végétation (facile). Relais sur arbre. L3 (40 m, 3+) Passer un goulot qui donne ensuite accès à un système de gradins parcouru par des coulées de glace. Les surmonter vers la gauche (rétablissements), puis faire relais sur la vire au pied d'un dièdre ouvert à l'Ouest. L4 (40 m, M4+) Rétablir dans le dièdre (mixte) puis en remonter la glace fine. Aller ensuite assez haut pour trouver un arbre solide pour le relais. Descente En 4 rappels dans la voie Matos Matériel pour cascade et pour mixte. Pour le mixte du haut, Camalots du #0.3 au #0.75.

 

Activité Catégorie
Escalade de rocher Activités plein air