POURVOIRIE MOISIE NIPISSIS

La Pourvoirie Moisie Nipissis

Des aventures quatre saisons

Coordonnées GPS. Latitude : 50.49401. Longitude : -66.09641

Au confluent des rivières Moisie et Nipissis, à 20 kilomètres au nord de Sept-Îles, venez découvrir un véritable haut lieu de la pêche au saumon atlantique.

Détentrice d’un bail de droits exclusifs pour la pêche au saumon, Pourvoirie Moisie Nipissis peut accueillir confortablement 8 pêcheurs pour s’adonner aux plaisirs de la pêche, du plein air et du divertissement en famille et entre amis.

En un seul séjour ici — si le Dieu de la rivière le veut bien — le pêcheur sérieux en apprendra davantage sur son sport favori que durant toute une vie sur la plupart des rivières qu’il a l’habitude de fréquenter.

En exclusivité , un parcours de 36 kilomètres sur la Moisie et de 4 kilomètres sur la Nipissis, avec plus de 16 fosses à saumons exceptionnelles.

Informez-vous sur nos forfaits spéciaux. Une occasion unique d’assimiler les techniques de pêche à la mouche, d’explorer la rivière sous toutes ses coutures, d’entreprendre des excursions dans la nature ou tout simplement, de se reposer pendant quelques jours dans un décor et une atmosphère magiques !

 

20 km de Sept-Îles

Au confluent des rivières Moisie et Nipissis, à 20 kilomètres au nord de Sept-Îles, venez découvrir un havre de paix et de détente dans un véritable haut lieu de la pêche au saumon atlantique.

Rivière Moisie 

La rivière Moisie naît au lac Opocopa (Labrador), à 520 mètres d’altitude. Elle coule vers le sud sur 410 kilomètres, traversant les paysages géants d’une vallée profonde et accidentée, couverte de conifères, de bouleaux et de trembles, avant de se jeter dans le golfe du St-Laurent à la municipalité de Moisie, 26 kilomètres à l’est de Sept-Îles. Un courant moyen de 490 mètres cubes à la seconde rend le débit fort et le parcours ponctué de chutes, d’une centaine de rapides et d’endroits favorables au poisson. C’est d’ailleurs l’une des meilleures rivières à saumon, ceux-ci étant réputés pour leur grande taille, de tout l’est de l’Amérique du Nord, leur vigueur et combativité.

La pêche sportive au saumon sur la Moisie remonte à 1858, les terrains pour cette activité étant alors détenus par de riches anglophones. Depuis 1987, les activités de pêche sont réparties entre une zone d’exploitation contrôlée, que gère l’Association de protection de la rivière Moisie, et cinq autres territoires, gérés par autant de pourvoiries. On pêche le saumon en embarcation à moteur seulement sur la rivière Moisie et la pêche à la traîne est permise dans le secteur zec.
 

En outre, la zec de la rivière Moisie comprend, pour la pêche au saumon, un terrain de camping et exploite les 23 premiers kilomètres de rivière. Trois secteurs sont disponibles, dont deux secteurs à accès non contingenté (secteurs zec 1 et 2) et un secteur à accès contingenté (Winthrop-Campbell).

Un peu d'histoire sur la pourvoirie

La Pourvoirie Moisie Nipissis, située au confluent des rivières Moisie et Nipissis, a une histoire marquée par des changements de propriétaires et une reconstruction récente suite à un incendie. Créée en 1986 par Charles Langlois et Gérald Blanchette, elle a été gérée par différents groupes, dont les Innus de Uashat-Maliotenam, et a subi des pertes importantes lors d'un incendie en 2023. La pourvoirie est reconnue pour sa pêche au saumon atlantique de grande taille et vise un développement quatre saisons. 

Longueur

23 km ouverts à la pêche pour secteurs gérés par l'APRM

Type de pêche possible

À partir d’embarcation à moteur

Période de pêche

25 mai au début juillet

Secteurs et fosses

33 fosses réparties sur 1 secteur à accès non contingenté (Zec secteur 2) et 1 secteur à accès contingenté (Winthrop-Campbell). Un autre secteur à accès non contingenté (Zec secteur 1) pour la pêche presque uniquement à la traîne

Limite quotidienne de captures par pêcheur

https://www.quebec.ca/tourisme-et-loisirs/activites-sportives-et-de-plein-air/peche-sportive/

Côte-Nord Duplessis et Île d'Anticosti

Carte - Côte-Nord Duplessis et Île d'Anticosti

Accès à la région

Duplessis : Le principal axe routier, la route 138, longe le fleuve St-Laurent, traversant une douzaine de municipalités jusqu'à celle de Natashquan. L’arrière-pays de la partie nord, où sont les villes de Fermont et de Scherfferville, est accessible par route à partir de Baie-Comeau et par train depuis Sept-Îles. Enfin, on peut rejoindre le secteur de la Basse Côte-Nord par bateau ou par avion. Anticosti est accessible par bateau ou par avion.

Une nature grandiose

Vingt-sept rivières monumentales vous attendent dans ce vaste territoire qui bénéficie d’une nature grandiose, généreuse et sauvage, avec des saumons réputés pour leur combativité!

Cet immense territoire comprend, d'une part, Duplessis et, d'autre part, l'île paradisiaque d'Anticosti. À Duplessis, en longeant le fleuve St-Laurent vers l’est, on peut observer la transformation du paysage : les collines d’épinettes noires, les tourbières, les marais laissent peu à peu la place à une végétation éparse. Partout, la nature y est souveraine, vaste et sauvage, et plaît par sa rudesse.

Les rivières de la région de Duplessis sont souvent d'une beauté majestueuse et coulent dans des vallées encaissées, aboutissant presque toujours à de petits villages agglutinés à la côte. Près de celle-ci, leurs eaux ont la couleur typique de la résine fossile, alors que sur Anticosti, en plein centre du golfe St-Laurent, la limpidité de l’eau des rivières est saisissante. À l’image de cet environnement sauvage, le saumon de la Côte-Nord est réputé pour sa combativité.

 

Voici quelques points clés de son histoire :

  • Fondation et premiers propriétaires:

    La pourvoirie a été fondée en 1986 par Charles Langlois et Gérald Blanchette, selon Le Nord-Côtier

  • Changements de propriété:

    Charles Langlois a vendu ses parts après le décès de son associé en 1987, puis est revenu gérer la pourvoirie en 2002 avant de la céder aux Innus en 2019, relate Le Nord-Côtier. 

  • Acquisition par les Innus:

    La pourvoirie a été acquise par les Innus de Uashat-Maliotenam en 2019, rapporte Radio-Canada

  • Incendie et reconstruction:

    En 2023, un incendie a détruit les bâtiments de la pourvoirie. 

  • Plans de reconstruction:

    Les Innus envisagent de reconstruire la pourvoirie sous forme d'auberge, avec un positionnement quatre saisons, selon Radio-Canada

  • Activités actuelles:

    En attendant la reconstruction, les pêcheurs sont transportés par hélicoptère depuis Sept-Îles pour pêcher sur le site, indique Le Nord-Côtier

La pourvoirie Moisie Nipissis reste un lieu emblématique de la pêche au saumon, avec une histoire riche et un avenir prometteur

L'histoire des Innus

Arrivée

Les Innus sont l'une des premières nations nord-américaines à avoir rencontré des explorateurs européens : d'abord les Scandinaves, puis les Portugais, les Basques, les Français, les Néerlandais, et enfin les Britanniques. Malgré cela, ils sont beaucoup moins connus que d'autres groupes d'Autochtones situés plus à l'ouest, et ce, même si ces populations ont rencontré des explorateurs beaucoup plus tard.

Cette situation est en partie due au fait que les Innus passaient une grande partie de l'année loin à l'intérieur des terres du Québec-Labrador, où ils vivaient en chasseurs nomades jusqu'à récemment, effectuant seulement de courtes visites aux postes de traite établis sur la côte. Ils constituent aussi un des derniers groupes autochtones canadiens à s'être installés dans des villages permanents, ce qui remonte aux années 1960.

En raison de la relative ignorance des explorateurs, traiteurs et colons concernant les Innus, de nombreuses légendes ont été inventées à leur sujet.

Un wigwam innu situé probablement à Sheshatshiu, au Labrador, entre 1908 et 1932

Un wigwam innu situé probablement à Sheshatshiu, au Labrador, entre 1908 et 1932

Tiré de Naskapi, de Frank G. Speck, Norman, Oklahoma : University of Oklahoma Press, 1935, p. 32.

Une de ces légendes veut que les Innus soient arrivés récemment au Labrador et dans l'est du Québec. Aujourd'hui, des éléments de preuve historiques et archéologiques nous permettent d'affirmer que cela est une erreur. Au début du 18e siècle, le père Laure, un prêtre jésuite, a dressé une carte, et dans les années 1930, l'anthropologue Frank Speck a interprété ce document comme une preuve de l'absence d'Innus à l'intérieur des terres du Labrador au 18e siècle.

Speck a établi un lien entre la carte et le fait que les Iroquois et les Innus vivant en amont du fleuve Saint-Laurent étaient en conflit pendant les 17e et 18e siècles. Il a donc conclu que les attaques des Iroquois avaient conduit au déplacement des Innus vers l'est du Labrador au début des années 1700. Ultérieurement, l'interprétation correcte de la carte de Laure a confirmé la présence des Innus à l'intérieur des terres du Labrador.

Contact avec les Européens

Avant le 20e siècle, les Innus demeuraient à l'intérieur des terres du Québec Labrador pendant l'hiver et se rendaient sur la côte en été, où ils vivaient de la pêche, et de la chasse au phoque et aux oiseaux marins.

Les Innus ont visité les postes des pêcheurs basques dans le sud du Labrador au cours du 16e et au début du 17e siècle. Ils ont accru la fréquence de ces voyages estivaux après que les commerçants et les missionnaires français, puis ceux de Bretagne et de Moravie, les ont convaincus de venir visiter leurs sites sur la côte aux 17e et 18e siècles respectivement.

Les premiers postes ont été établis sur la rive nord du Saint-Laurent, puis au lac Melville, dans la baie d'Ungava et sur la côte atlantique du Labrador. Enfin, un grand nombre de ces points de rencontre côtiers sont devenus des villages innus au 20e siècle.

Un chasseur innu du Labrador vêtu d'un manteau en peau de caribou, vers 1910

Un chasseur innu du Labrador vêtu d'un manteau en peau de caribou, vers 1910

Tiré de In Northern Labrador, de William B. Cabot, London : J. Murray, frontispiece, 1912.

Dans un premier temps, le contact avec les commerçants et les missionnaires n'a pas influencé énormément le mode de vie nomade des Innus. Au 19e siècle, des commerçants ont tenté de persuader les Innus du Nord de remplacer la chasse au caribou par le trappage, les obligeant ainsi à dépendre d'eux pour leur nourriture et leur approvisionnement matériel.

Ceux qui ont choisi cette option n'ont pu éviter le désastre. En effet, ils se sont retrouvés sans nourriture ni munitions, et beaucoup sont morts de faim à cause de cela. La plupart des Innus ont toutefois fait du trappage une activité accessoire à la chasse.

L'utilisation des armes à feu a rendu les grands groupes coopératifs de chasseurs de caribou moins nécessaires. Ces chasseurs avaient construit des clôtures de rabattage et des enclos où ils attiraient le gibier pour le tuer avec des lances.

Étant donné que les missionnaires encourageaient les Innus à les visiter régulièrement pour recevoir les sacrements, certains devaient couvrir de grandes distances chaque été, car il arrivait souvent que les missionnaires ne soient pas en mesure de se rendre dans chacun des villages. Cependant, ce n'est qu'au 20e siècle que le mode de vie des Innus a été le plus gravement perturbé.

Histoire récente

Avant la Première Guerre mondiale, les prix de la fourrure augmentèrent, et de nouveaux colons (dans ce cas, les personnes descendant à la fois des Européens et des Inuit qui vivaient autrefois sur la côte, connus auparavant sous le nom d'« Inuit-Métis » et aujourd'hui sous le nom d'« Inuit du Sud » ), sont allés s'établir dans la région en amont du lac Melville, et ont commencé à pratiquer le trappage le long des principales vallées fluviales.

Possédant chacun leur territoire de trappage, ces colons ont adopté des lois relatives au droit de propriété, constituant ainsi un système d'utilisation des terres qui venait en conflit avec celui des Innus. En peu de temps, ceux-ci avaient pris possession de plusieurs territoires où les Innus chassaient et pratiquaient le trappage.

Dans les années 1900, des projets forestiers ont aussi vu le jour dans certaines parties de la région habitée par les Innus. À mesure que les populations animales diminuaient, notamment le caribou, les Innus, alors affamés, apparaissaient sur la côte et cherchaient à obtenir de l'aide auprès des missionnaires, des commerçants, des postes de soins et du gouvernement.

Des chasseurs innus qui attendent le caribou au lac Mistinipi au Labrador, vers 1910

Des chasseurs innus qui attendent le caribou au lac Mistinipi au Labrador, vers 1910

Tiré de In Northern Labrador, de William B. Cabot, London : J. Murray, 1912, p. 248.

Vers les années 1950, la dépendance croissante des Innus à l'égard des services gouvernementaux et de l'aide sociale les a contraints de demeurer à proximité des villages, ce qui a entraîné des résultats malheureux pour leur nation et leur culture.

Dans les années 1960, des écoles ont été ouvertes; celles-ci ont par conséquent séparé les enfants de leurs parents, les empêchant ainsi d'expérimenter la chasse comme mode de vie, ce qui a menacé davantage la transmission de la langue et de la culture innues aux prochaines générations.

La nécessité d'envoyer les enfants à l'école a obligé la plupart des parents à rester à proximité des établissements; ce mode de vie supposait toutefois que les adultes ne gagnaient pas leur vie en tant que chasseurs ou trappeurs.

Désormais, ces changements ont mis partiellement fin aux activités de chasse des Innus qui, autrefois actifs, fiers et indépendants, leur accordaient la plus grande valeur. Ils vivaient dans des taudis et inspiraient le mépris, car on disait d'eux qu'ils étaient totalement dépendants du gouvernement.

Le manque d'estime de soi et l'inactivité forcée ont entraîné des épisodes d'alcoolisme, de violence et de négligence à l'égard des enfants : des conséquences qui étaient pour le moins prévisibles puisqu'ils s'apparentaient à ce qui s'était passé chez les Amérindiens ailleurs au Canada à la suite de leur isolement dans des réserves.

Les Innus sont d'avis que le fait de les avoir obligés à s'établir dans des villages constitue une tentative concertée de les séparer de leurs terres, qui ont été transformées à des fins industrielles pendant cette période. Dans les années 1950, on a ouvert des mines dans l'ouest du Labrador.

Des lois restrictives concernant la chasse ont été adoptées, ce qui leur a semblé plus avantageux pour les nouveaux arrivants qui pratiquent la chasse sportive que pour eux-mêmes. En 1969, lors de l'inondation soudaine de nombreux territoires de chasse traditionnels des Innus en raison de la construction du barrage de Churchill Falls, de nombreux chasseurs ont perdu leurs équipements de chasse et de trappage.

Dans les années 1980, la fréquence accrue des entraînements militaires aériens à basse altitude, lesquels sont par ailleurs assourdissants, a fait monter la tension entre les Innus, leurs voisins non-Innus et le gouvernement.

Organisation politique

Au début des années 1970, les problèmes sociaux liés à la sédentarisation ont mené à la formation d'organisations politiques innues : le Conseil Attikamek Montagnais au Québec, et la Naskapi Montagnais Innu Association au Labrador (qui deviendra la Innu Nation par la suite).

Ces organisations ont été constituées pour améliorer les conditions de vie dans les villages et permettre à certaines personnes de s'adonner de nouveau à la chasse et au trappage. Les Innus n'ont jamais complètement abandonné ces activités, et aujourd'hui, beaucoup quittent leur village pour de longues périodes pendant l'hiver, et utilisent des équipements modernes, comme l'avion, la motoneige, et les radios bidirectionnelles.

Des programmes de logement améliorés sont offerts. Et les programmes destinés au traitement d'abus d'alcool connaissent du succès. Les Innus ont aussi commencé à s'occuper eux-mêmes des activités de leurs écoles.

Les associations politiques représentent leurs membres et se prononcent sur les enjeux locaux, nationaux, et parfois même internationaux.

Même si elles sont en partie financées par le fédéral, ces associations travaillent aussi, en collaboration avec le gouvernement provincial, à l'élaboration de politiques en matière de logement, de santé et d'éducation. Ailleurs au Canada, c'est le gouvernement fédéral qui s'occupe des ces aspects de la vie amérindienne.

Toutefois, le gouvernement fédéral a décliné sa compétence à l'égard des questions relatives aux Autochtones de la province lorsque Terre-Neuve s'est jointe à la Confédération en 1949. Ainsi, les Innus du Labrador n'ont pas eu accès à autant de programmes fédéraux que les autres nations autochtones du Canada.

La Nation Innue a beaucoup à faire, et ce sont ses leaders qui sont responsables en grande partie d'une feuille de route particulièrement chargée.

Ils participent aux négociations sur les revendications territoriales et cherchent à protéger leurs terres menacées par le développement de projets industriels, notamment le projet d'exploitation du nickel à Voisey's Bay, l'aménagement hydroélectrique sur le cours inférieur du fleuve Churchill, la nouvelle route translabradorienne et les projets forestiers.

Par ailleurs, les Innus souhaitent participer au développement de leurs terres traditionnelles, pourvu que cela corresponde à leurs normes et à leurs objectifs.

La collectivité d'Utshimassits (Davis Inlet) a fait face à des problèmes sociaux particulièrement difficiles, dont beaucoup provenaient de son établissement en 1969 dans un endroit inadapté, sans alimentation en eau adéquate, sur une île de laquelle il était difficile d'accéder au continent pour chasser plusieurs mois par année. Afin de résoudre ce problème, un projet financé par le gouvernement fédéral pour reloger la collectivité sur le continent a vu le jour et, en 2002, le nouveau village de Natuashish fut fondé.

 

Réconciliation Autochtone

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est célébrée chaque année le 30 septembre. 

La réconciliation autochtone est un processus continu de reconstruction de relations respectueuses entre les peuples autochtones et la Couronne (gouvernement du Canada), ainsi qu'avec la société canadienne dans son ensemble. Ce processus vise à réparer les torts causés par le colonialisme, notamment par le biais des pensionnats autochtones, et à créer un avenir plus équitable et inclusif pour tous. 

Voici quelques aspects clés de la réconciliation autochtone :

1. Reconnaissance et Compréhension:

  • Reconnaître l'histoire et les conséquences des pensionnats autochtones:

    Il est essentiel de comprendre l'histoire douloureuse des pensionnats et leurs impacts à long terme sur les communautés autochtones. 

  • Comprendre la diversité des cultures et des expériences autochtones:

    Il est important de reconnaître la diversité des Premières Nations, des Inuits et des Métis, ainsi que leurs histoires et leurs cultures uniques. 

  • Adopter une approche d'écoute et d'apprentissage:

    La réconciliation nécessite une écoute attentive des expériences et des perspectives des peuples autochtones. 

2. Actions et Changement:

  • Mise en œuvre des 94 appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation:

    Ces appels à l'action, issus du rapport de la Commission de vérité et réconciliation, proposent des mesures concrètes pour faire progresser la réconciliation dans des domaines tels que la justice, l'éducation et la santé. 

  • Soutenir l'autodétermination des peuples autochtones:

    La réconciliation implique de reconnaître et de soutenir le droit des peuples autochtones à déterminer leur propre avenir, y compris leur droit à l'autonomie gouvernementale. 

  • Promouvoir la justice autochtone:

    Il est crucial de travailler à la mise en œuvre de la Stratégie en matière de justice autochtone et de veiller à ce que toutes les lois fédérales soient interprétées de manière à respecter les droits ancestraux et issus de traités. 

  • Investir dans les communautés autochtones:

    Un financement adéquat est nécessaire pour soutenir des initiatives dans les domaines de la santé, de l'éducation, du logement et de l'environnement. 

  • Célébrer la culture et le patrimoine autochtones:

    La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, célébrée le 30 septembre, est un moment important pour honorer la mémoire des enfants disparus et des survivants des pensionnats, ainsi que pour célébrer la richesse de la culture autochtone. 

3. Relations et Dialogue:

  • Établir des relations de confiance:

    La réconciliation repose sur l'établissement de relations basées sur le respect mutuel, l'ouverture et la confiance. 

  • Favoriser le dialogue de nation à nation:

    Il est essentiel de créer des espaces de dialogue et de collaboration entre les gouvernements et les peuples autochtones. 

  • Impliquer les jeunes:

    Les jeunes autochtones et non autochtones sont les leaders de demain et doivent être impliqués dans le processus de réconciliation. 

4. Engagement Individuel:

  • S'informer et éduquer soi-même:

    Il est important que chaque individu s'informe sur l'histoire et la culture autochtones et sur les enjeux de la réconciliation. 

  • Soutenir les organisations autochtones:

    De nombreuses organisations autochtones travaillent sur le terrain pour faire progresser la réconciliation. Les soutenir financièrement ou en faisant du bénévolat est une façon de contribuer à ce processus. 

  • Devenir un allié:

    Être un allié, c'est s'engager à défendre les droits des peuples autochtones et à lutter contre le racisme systémique. 

La réconciliation autochtone est un défi complexe, mais il est essentiel pour le Canada de s'engager dans cette voie afin de construire un avenir plus juste et équitable pour tous. 

Innu History

(The following article reflected the best scholarship in 1999, and since then additional research has revealed new perspectives. Some information is also now out of date and should be used cautiously. The Newfoundland and Labrador Heritage Website is committed to updating these articles as resources allow.
Related Articles: For other related articles view the Innu section of the Indigenous Peoples Table of Contents.)

Arrival

The Innu were one of the first North American peoples to encounter European explorers, first the Norse, and later the Portuguese, Basques, French, Dutch and British. Even so, they remained much less well known than other Indigenous groups living further west, even though these others were contacted much later. This is partly because the Innu spent most of the year deep in the interior of Quebec-Labrador, where until recently they lived as nomadic hunters, only visiting coastal trading posts for brief periods. They were also one of the last Canadian Indigenous groups to become settled into permanent villages, a process which took place in the 1960s. Because for a long time the Innu remained relatively little known to explorers, traders and settlers, a number of historical fables have arisen about them.

An Innu Wigwam, Probably at Sheshatshiu, Labrador, Between 1908 and 1932

An Innu Wigwam, Probably at Sheshatshiu, Labrador, Between 1908 and 1932

From Frank G. Speck, Naskapi, (Norman, Oklahoma: University of Oklahoma Press, 1935) 32.

One of these fables was that they were recent arrivals to Labrador and Eastern Quebec. Today we know from both historical and archaeological evidence that this idea was mistaken. In the early 18th century a Jesuit priest, Father Laure, had prepared a map which in the 1930s the American anthropologist Frank Speck interpreted as evidence there were no Innu living in the Labrador interior in the 18th century. Speck combined this with the fact that during the 17th and 18th centuries there had been hostile relations between the Iroquois and those Innu living further up the St. Lawrence River. He therefore concluded that attacks by the Iroquois must have driven the Innu eastward into Labrador some time after 1700. However, it has subsequently been shown that, properly interpreted, Laure's map actually confirms the early presence of Innu in the interior of Labrador.

European Contact

Before the 20th century, the Innu were based in the Quebec-Labrador interior for the winter months, but came to the coast in summer, to live off fish, seals, and sea birds. In the 16th and early 17th centuries, the Innu visited the Basque fishermen at their stations in southern Labrador. These summer trips to the coast became more frequent after French traders and missionaries in the 17th century, and British and Moravians in the 18th century, persuaded the Innu to come to their coastal locations. The first sites were established along the north shore of the St. Lawrence, followed by posts at Lake Melville, Ungava Bay and the Atlantic coast of Labrador. Eventually in the 20th century many of these coastal meeting places became year-round Innu villages.

An Innu Hunter from Northern Labrador Wearing a Caribou-skin Coat, ca. 1910

An Innu Hunter from Northern Labrador Wearing a Caribou-skin Coat, ca. 1910

From William B. Cabot, In Northern Labrador (London: J. Murray, 1912) frontispiece.

At first, contact with the fur traders and missionaries did not dramatically change the nomadic life of the Innu. In the 19th century, some traders tried to insist that the northern Innu give up caribou hunting altogether in favour of trapping, making them dependent on the trader for their food and supplies. This led to disaster for those Innu who did this. They found themselves without supplies of food or ammunition and many starved to death as a result. However, for most of them, trapping remained a secondary occupation to hunting.

The use of guns diminished the need for the earlier large cooperative groups of caribou hunters, groups who previously had constructed fences and corrals where the animals were driven and killed with spears. Following the urging of the missionaries that they make regular visits to receive the sacraments, some Innu found that they had to travel great distances each summer, if the missionaries could not visit each group's locality, as was often the case. However, the most serious disruptions to the hunting way of life of the Innu did not take place until the 20th century.

Recent History

Prior to World War I, fur prices rose, and Settlers (people of part-European, part-Inuit descent, now called the Southern Inuit of NunatuKavut, who had earlier resided on the coast) moved into the Upper Lake Melville region and began to trap along the major river valleys. The Settlers used individually-owned trap lines, and laid down laws of trespass, a system of land use that conflicted with that of the Innu. Soon they had taken over the best parts of former Innu trapping and hunting lands. After 1900, forestry projects also began operations in parts of the Innu area. As the population of major game animals, particularly the caribou, started to decline, Innu began showing up on the coast in a starving condition, seeking assistance from missionaries, traders, nursing stations and the government.

Innu Hunters Waiting for Caribou at Mistinipi Lake in Labrador, ca. 1910

Innu Hunters Waiting for Caribou at Mistinipi Lake in Labrador, ca. 1910

From William B. Cabot, In Northern Labrador (London: J. Murray, 1912) 248.

By the 1950s the growing dependence of the Innu on government services and social assistance had the effect of restricting them to the vicinity of the villages, with unfortunate results for their society and culture. In the 1960s schools were opened, effectively separating children from parents, preventing children from experiencing the hunting way of life, and further threatening the transmission of Innu language and culture from one generation to the next. The need to send their children to school made it necessary for most parents to stay close to the settlement, but living in a settlement meant that adults could not make a living by hunting and trapping.

The result of these changes was that formerly active, proud and independent Innu hunters became partially cut off from the one activity on which their culture placed most value - hunting. They lived in slum housing conditions, and were looked down upon by others as being permanently on government assistance. Excessive drinking, violence, and child neglect followed from the resulting low self-esteem and forced inactivity - results which were to have been expected, given the same kind of transformation that Indians elsewhere in Canada had undergone, after they had been confined on reserves.

From the Innu perspective, their settlement into villages seemed to be part of a concerted attempt to separate them from their land, which was at the time becoming transformed for industrial purposes. In the 1950s mines were opened in western Labrador. Restrictive game laws were introduced, which seemed to the Innu to be more for the benefit of the newly-arrived non-Innu sports hunters than themselves. The flooding without warning of vast sections of traditional Innu hunting lands by the Churchill Falls dam in 1969 caused many hunters to lose all their trapping and hunting equipment. After 1980 the increasing use of airspace for deafening low-level military training, placed further strains on relations between the Innu, the government and their non-Innu neighbours.

Political Organization

The growing social problems of settlement life led to the formation of Innu political organizations - the Conseil Atikamek Montagnais, in Quebec, and the Naskapi Montagnais Innu Association in Labrador (later to become the Innu Nation) in the early 1970s. These organizations set about improving conditions in the villages, and making it possible for some people to return to hunting and trapping. Hunting and trapping were never entirely abandoned, and today many Innu leave the settlement for long periods in the winter, using modern equipment such as aircraft, snowmobiles, and two-way radios. Improved housing programs are underway. Alcohol abuse programs are running successfully. The Innu have also begun to get involved in the operation of their own schools.

The political associations also represent their members, and speak out locally, nationally and from time to time in the international arena. While the associations are partly federally funded, they also work with the provincial governments on such matters as housing policy, health, and education. Elsewhere in Canada these aspects of Indian life come under federal control, but when Newfoundland joined Confederation in 1949 federal jurisdiction was withheld from the Indigenous people of the province. One result of this is that the Innu on the Labrador side of the border do not have access to all the same federal programs available to other Canadian Native people.

The Innu Nation has a very heavy agenda of work, most of which falls on the shoulders of its leaders. They are involved in land claims negotiations, seeking to continue protecting their land from industrial development such as the Voisey's Bay nickel mine, the Lower Churchill hydroelectric project, the new trans-Labrador highway and forestry projects. At the same time the Innu wish to participate in the development of their traditional lands, providing this can be done in accordance with their own standards and objectives.

Utshimassits (Davis Inlet) faced especially difficult social problems, many stemming from having been settled in 1969 in an unsuitable location, with an inadequate water supply, on an island from which access to the mainland for hunting was difficult for several months each year. To address this problem, a federally funded project to relocate the community to the mainland was agreed upon, and in 2002 the new community of Natuashish was established.

 

© 1999, Adrian Tanner
Department of Anthropology
Memorial University of Newfoundland

Updated March 2016. The designation Inuit-Metis, in this article, updated to Southern Inuit, May 2016.
The designation Aboriginal, in this article, updated to Indigenous, July 2021.

Innu Bibliography

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Permis de pêche

Vous pourrez vous procurer votre permis de pêche au saumon pour la remise à l’eau à votre arrivée au camp.

Oui, c'est exact. Au camp, vous pourrez acheter votre permis de pêche au saumon atlantique avec remise à l'eau obligatoire, qui est nécessaire pour pêcher le saumon dans les rivières à saumon du Québec. Il est possible de se procurer ce permis en ligne avant votre arrivée ou directement au camp lors de votre arrivée. 

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site du Gouvernement du Québec qui donne des informations sur les permis de pêche sportive. 

En résumé, vous n'avez pas à vous soucier de l'achat du permis avant votre arrivée au camp, car il est possible de l'obtenir sur place. 

Pour pêcher sur les plans d’eau du Québec, il est obligatoire (sauf exception) de posséder un permis de pêche valide. Vous devez l’avoir avec vous lorsque vous pêchez, ainsi qu’une pièce d’identité avec photo qui permet de confirmer votre identité. Celle-ci doit avoir été délivrée par le gouvernement, l’un de ses ministères ou un organisme public. Vous devez être en mesure de montrer votre permis et votre pièce d’identité, sur-le-champ, à un agent ou à un assistant de la protection de la faune qui vous en fait la demande.

Dans cette page :

Catégories de permis et prix de vente

Les catégories de permis sont établies en fonction de la notion de résidence. Les prix de vente peuvent donc varier selon que vous êtes un résident ou un non-résident du Québec. 

Sachez également que :

  • Les permis annuels sont valides du 1er avril au 31 mars de l'année suivante.

  • Les permis de catégorie 1 jour, 3 jours et 7 jours sont valides pour ces durées respectives aux dates inscrites lors de l’achat.

  • Tous les prix de vente incluent les taxes ainsi que la contribution versée à la Fondation de la faune du Québec.

Pêche sportive (sauf au saumon atlantique)

Catégories

Résidents

Non-résidents

Annuel moins de 65 ans

26,24 $

93,90 $

Annuel 65 ans et plus

20,81 $

Non offert *

7 jours consécutifs

Non offert

56,59 $

3 jours consécutifs

15,02 $

37,64 $

1 jour

Non offert

21,95 $

Remise à l’eau obligatoire **

15,02 $

36,81 $

* Un non-résident qui veut se procurer un permis de pêche annuel doit payer le prix du permis « Annuel moins de 65 ans » et ce, quel que soit son âge.

** Valide en pourvoirie seulement.

Autres permis de pêche

Catégories

Résidents

Non-résidents

Pêche à la lotte au lac Saint-Jean *

26,26 $

84,55 $

Permis de remplacement

7,01 $

7,01 $

* Ce permis est vendu en ligne et dans la région du Saguenay‑Lac‑Saint‑Jean.

Permis de pêche au saumon

Pour pêcher le saumon atlantique, il faut être titulaire d'un permis de pêche sportive au saumon atlantique. Ce permis est requis pour pêcher le saumon partout au Québec et pour pêcher toute espèce de poisson durant une période de pêche au saumon dans une rivière à saumon. Ce permis expire à la fin de la période de pêche au saumon ou lorsque toutes les étiquettes délivrées avec le permis ont été utilisées. Une fois expiré, le permis n'est plus valide pour pêcher toute autre espèce dans une rivière à saumon.

Un résident détenteur et porteur du certificat « Pêche en herbe » ou « Relève à la pêche » est autorisé à pêcher le saumon atlantique, mais avec remise à l’eau obligatoire.

Des restrictions s’appliquent quant à l’utilisation des permis de pêche au saumon atlantique. Vous pouvez combiner plus d’un permis, mais dans les conditions indiquées ci‑dessous. Quelle que soit votre combinaison, vous ne pouvez jamais capturer et conserver plus de 4 saumons atlantiques durant l’année (du 1er avril au 31 mars de l'année suivante).

Si le titulaire d’un permis de pêche au saumon atlantique annuel ou 3 jours consécutifs ne possède plus d'étiquette, ces permis ne sont plus valides. Cependant, il est possible d’obtenir un autre permis de 3 jours consécutifs comportant une seule étiquette si le pêcheur n'a pas conservé plus de 4 saumons ou d'obtenir un permis de remise à l’eau obligatoire afin de poursuivre sa saison de pêche au saumon.

Pêche sportive au saumon atlantique

Catégories

Résidents

Non-résidents

Annuel

58,65 $

188,15 $

3 jours consécutifs*

25,56 $

50,13 $

Remise à l’eau obligatoire

25,56 $

50,13 $

* Petit saumon uniquement

Permis annuel

Ce permis est délivré avec 4 étiquettes en vue de l’étiquetage obligatoire du saumon.

Vous ne pouvez acheter ou posséder plus d’un permis annuel de pêche au saumon.

Vous pouvez acheter ce permis même si vous avez déjà acheté un permis de pêche au saumon atlantique avec remise à l'eau obligatoire ou un ou plusieurs permis de 3 jours pour autant que votre limite annuelle de 4 saumons conservés ne soit pas atteinte. Par exemple, si vous avez déjà capturé un saumon avec un permis de 3 jours, vous ne pourrez utiliser que 3 des 4 étiquettes délivrées avec votre permis annuel.

Permis de 3 jours consécutifs

Ce permis est délivré avec une seule étiquette et valide uniquement pour un petit saumon. Il n’est valide que pendant la période indiquée sur le permis.

Vous ne pouvez acheter ou posséder :

  • plus d’un permis de 3 jours pour des périodes qui se chevauchent;

  • un permis de 3 jours si vous avez déjà acheté ou possédez le permis annuel;

  • un permis de 3 jours si vous avez déjà gardé 4 saumons au cours de la même année (du 1er avril au 31 mars de l'année suivante).

Cependant, vous pouvez acheter un nouveau permis de 3 jours valide à compter du jour suivant l’échéance de votre premier permis de 3 jours si votre limite annuelle de 4 saumons gardés n’est pas atteinte et que vous répondez à l'une des situations suivantes :

  • vous avez apposé l’étiquette de votre permis de 3 jours sur un petit saumon, mais votre limite annuelle de 4 saumons gardés n’est pas atteinte;

  • si la période prévue sur votre permis est échue, mais votre limite annuelle de 4 saumons gardés n’est pas atteinte.

Permis de remise à l'eau obligatoire

Ce permis peut être acheté en tout temps, même si vous êtes déjà titulaire d’un permis de 3 jours ou du permis annuel.

Il est valide partout au Québec pour pêcher le saumon et pour pêcher, et conserver, dans les rivières à saumon seulement, toute autre espèce autorisée.

Il ne vous permet pas de pêcher dans un plan d’eau où vous avez déjà atteint la limite de remise à l’eau quotidienne.

À savoir également

​​​Pour pêcher dans une rivière à saumon, vous devez aussi respecter les règles suivantes :

Si la pêche au saumon est ouverte, vous devez détenir un permis de pêche sportive au saumon, quelle que soit l’espèce convoitée. Exceptionnellement, vous pouvez utiliser le permis de pêche sportive général durant une période de pêche au saumon dans la partie ouest de la rivière aux Rochers, en aval du pont du boulevard des Îles à Port‑Cartier, jusqu’à l’embouchure (secteur du Petit Quai, partie A de la zone 19 sud);

En dehors des périodes de pêche au saumon, vous devez utiliser un permis de pêche sportive général pour pêcher d’autres espèces que le saumon dans certaines rivières à saumon (voir les réglementations des zones 1, 2, 3, 18 à 21, 23, 27 et 28 dans la carte des zones et périodes de pêche);

 

Les autres espèces de saumon peuvent être pêchées au Québec avec le permis de pêche sportive général.

Acheter et remplacer son permis

Pour vous procurer un permis de pêche, vous pouvez vous rendre à l’un de nos points de vente ou utiliser notre plateforme en ligne Mon dossier chasse et pêche.

Achat dans un point de vente

Lors de l’achat dans l'un de nos points de vente de permis, vous devrez :

  • présenter votre certificat de chasseur ou de piégeur ou remplir une fiche d’identification si vous n’en possédez pas. Une carte client vous sera alors remise avec votre permis;

  • payer les frais exigés;

  • signer le permis au verso pour confirmer sa validité. Si le prénom, le nom, l’adresse ou la date de naissance n’apparaissent pas au recto ou si ces renseignements sont inexacts, vous devez les inscrire au verso.

Achat en ligne

L’achat de permis en ligne est possible pour tous les permis de pêche. Lors de votre première visite sur la plateforme Mon dossier chasse et pêche, vous devrez vous créer un compte lié à une adresse courriel personnelle.

Si vous détenez un certificat du chasseur ou du piégeur, vous pourrez l’associer à votre compte pour regrouper toutes vos informations au même endroit. Si vous n’en possédez pas, un numéro de dossier client vous sera attribué.

Vous pourrez ensuite magasiner votre permis. Une fois la transaction terminée, vous pourrez télécharger le permis sur votre téléphone ou simplement l’imprimer. Un permis acheté sur Mon dossier chasse et pêche est réputé signé électroniquement. Les coupons de transport doivent obligatoirement être imprimés.

Acheter en ligne mon permis

Achat pour une autre personne

Le permis de pêche sportive n’est pas transférable. Il est toutefois possible de l’acheter pour une autre personne dans un de nos points de vente de permis. Pour que ce permis soit valide, il doit être signé au verso par le titulaire. À sa réception, le titulaire doit s'assurer que les renseignements contiennent son nom, son adresse et sa date de naissance ou de compléter ces informations aux espaces prévus au verso du permis. 

Sur la plateforme Mon dossier chasse et pêche, il est impossible d'acheter un permis pour une autre personne. Cette dernière doit se créer un compte et procéder elle-même à l'achat de son permis.

Remplacer son permis

En cas de perte ou de vol d’un permis de pêche, ou lorsque celui-ci est altéré au point d’être inutilisable, vous devez, pour continuer à pêcher, vous procurer un permis de remplacement.

Pour bénéficier du tarif de remplacement, vous devez :

  • présenter le certificat de chasseur ou de piégeur que vous avez utilisé lors de l’achat;

  • ou fournir le numéro de client de votre permis perdu, volé ou endommagé. Ce numéro est inscrit dans le coin supérieur droit de la carte client remise avec votre permis lors de son achat.

Sachez qu’il n’est pas nécessaire de retourner à l’endroit où vous achetez votre permis.

Un permis acheté sur Mon dossier chasse et pêche ou chez un agent de vente en utilisant un certificat du chasseur peut toutefois être téléchargé en remplacement d’un permis perdu. Cette modalité s’applique seulement pour les permis offerts sur Mon dossier chasse et pêche et nécessite la création d’un compte. Aucuns frais ne seront alors exigés. 

Astuce pour un permis acheté dans un point de vente

Conservez la carte client située sous le permis. En plus de vous permettre de bénéficier du tarif de remplacement, elle vous évite de remplir une fiche d’identification chaque fois que vous achetez un permis de pêche dans un point de vente grâce au numéro de client qu’elle porte.

Conditions d’utilisation et partage du permis

Avant d'utiliser votre permis, prenez note des conditions suivantes :

  • Votre permis n’est pas transférable.

  • Pour qu’il soit valide, vous, de même que l’agent de vente qui vous l’a délivré, devez signer votre permis de pêche. Un permis acheté sur Mon dossier chasse et pêche est toutefois réputé signé électroniquement.

  • Les renseignements inscrits au recto du permis doivent être exacts, sinon ils doivent être mis à jour au verso du permis.

Qui peut pêcher en vertu de mon permis?

Si vous avez 18 ans ou plus, certaines personnes peuvent pêcher en vertu de votre permis.

Sauf dans certaines situations particulières, chacune des personnes bénéficiant de votre permis a droit à sa propre ligne. Pour connaître les exceptions, référez-vous à la section Nombre de lignes.

Dans tous les cas, le nombre total de poissons pris et gardés par jour ne doit pas dépasser le nombre autorisé au titulaire du permis.

Pêcheur souhaitant bénéficier du permis

Permis de pêche sportive (sauf au saumon atlantique) et permis de pêche à la lotte

Permis de pêche sportive au saumon atlantique

Votre conjoint ou conjointe

Oui, s'il ou elle est en votre présence ou en possession de votre permis

Non

Vos enfants de moins de 18 ans ou ceux de votre conjoint ou conjointe

Oui, s'ils sont en votre présence ou en possession de votre permis

Oui, s’ils pêchent sous votre surveillance ou celle de votre conjoint ou conjointe qui est en possession de votre permis

Vos enfants (ou ceux de votre conjoint ou conjointe) qui sont âgés de 18 à 24 ans et qui sont titulaires d’une carte d’étudiant valide

Oui, s’ils sont en possession de votre permis ET de leur carte d’étudiant valide

Oui, s’ils sont en possession de votre permis ET de leur carte d’étudiant valide

Toute personne âgée de moins de 18 ans

Oui, si elle pêche sous votre surveillance ou celle de votre conjoint ou conjointe

Oui, si elle pêche sous votre surveillance ou celle de votre conjoint ou conjointe

Tout étudiant âgé de 18 à 24 ans en possession de sa carte d’étudiant valide

Oui, s'il pêche sous votre surveillance ou celle de votre conjoint ou conjointe

Oui, si elle pêche sous votre surveillance ou celle de votre conjoint ou conjointe

Est-il possible de pêcher sans aucun de ces permis?

En tant que résident du Québec, vous n’avez pas besoin d’un permis si :

  • vous pêchez pendant la Fête de la pêche. Vous devez tout de même respecter les périodes de pêche et les quotas autorisés pour le plan d’eau choisi. Par contre, tout saumon pêché sans permis à cette occasion doit être remis à l’eau à l’endroit où il a été pris. Des tarifs peuvent par ailleurs s’appliquer si vous pêchez dans un territoire faunique (zec, parc national ou réserve faunique), une aire faunique communautaire ou une pourvoirie avec droits exclusifs;

  • vous êtes âgé de moins de 18 ans et que vous avez en votre possession le certificat Pêche en herbe ou Relève à la pêche remis à la suite d’une activité d’initiation à la pêche. Vous devez toutefois remettre à l’eau tout saumon atlantique que vous aurez capturé;

  • vous pêchez toute espèce sauf le saumon dans la zone  21 et dans la partie des rivières de la zone 1 située en aval de la route 132, à l’exception du tronçon situé entre Sainte‑Flavie et Matapédia;

  • vous pêchez l’éperlan et le poulamon atlantique dans le fleuve Saint‑Laurent et ses tributaires, en aval du pont Laviolette (Trois‑Rivières);

  • vous pêchez les crustacés d’eau douce;

  • vous pêchez dans un étang de pêche ou dans les eaux d’un des trois parcs nationaux de Parcs Canada au Québec (parc national de Forillon, réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan et parc national de la Mauricie) (valide également pour les non-résidents).

Permis des non-résidents

Un non-résident doit aussi être titulaire d’un permis (catégories non-résidents) de pêche sportive du Québec même lorsqu’il pêche dans la zone 21 les espèces de poissons visées par les règles de pêche sportive du Québec.

Pêcheur de l’Ontario

Le titulaire d’un permis de pêche sportive de l’Ontario est considéré comme titulaire d’un permis de pêche du Québec pour la pêche :

  • dans la zone 25;

  • dans les lacs Clarice, Labyrinthe et Raven de la zone 13;

  • dans une partie du lac Saint François (zone 8) située à l’ouest d’une ligne tirée de la pointe Beaudette sur la rive nord à la pointe Saint‑Louis sur la rive sud.

Pêcheur du Nouveau-Brunswick

Le titulaire d’un permis de pêche du Nouveau‑Brunswick est considéré comme titulaire d’un permis de pêche du Québec lorsqu’il pêche à la ligne dans les rivières à saumon Patapédia (zone 2) et Ristigouche (zones 1 et 2). Les poissons pris dans ces eaux et gardés sont considérés comme ayant été pris au Québec; on doit donc en tenir compte dans le calcul de la limite de prise et de la limite de possession.

Obligation d’utiliser les services d’un pourvoyeur

Le non-résident qui désire pêcher au nord du 52e parallèle (zones 19 sud22 nord2324 et 29) ou à l’est de la rivière Saint-Augustin (zone 19 sud) doit utiliser les services d’un pourvoyeur. Pour obtenir de plus amples renseignements, adressez-vous à notre bureau régional du Nord‑du‑Québec ou de la Côte‑Nord.

Exportation d’esturgeon

Pour exporter de l’esturgeon, jaune ou noir, hors du Canada, on doit obtenir au préalable une licence d’exportation CITES en communiquant avec Pêches et Océans Canada au 1 855 869‑8670.

Versions imprimables des règles

Règles générales, réglementation par zone et cartes (PDF).

Renseignements sur la réglementation

Activité Catégorie
Pourvoiries Chasse et pêche